Jean-Marc Sauvagnargues

Jean-Marc est rempli d'amour et souhaite le partager ici, lors de son premier concert en tant que solo. Mais pas si solo que ça. Il arrive sur scène, accompagné de Laurent Honel à la guitare, alias Billy des Fatals Picards, de Fabien Rapaud au violoncelle et Maude Gastinel au piano et violon.  

Le stress est palpable, Jean-Marc commence avec 2 titres de son album NOVEMBRE 67. Malgré son expérience sur scène, il dit "se sentir tout nu" puisqu'il est "habitué à voir les fesses de ses acolytes". Paul lui a même envoyé un message vidéo pour l'encouragé, lui rappelant qu’il "ne pouvait pas oublier plus les paroles que lui-même". Jean-Marc n'a pas l'air habitué à porter une guitare, il se bat un peu à mettre en place sa guitare, et Laurent souhaite l’aider mais Jean-Marc rétorque " je suis assez grand ! ", un enfant voulant prendre son envol.

 

Entre 2 chansons, Jean-Marc nous raconte comment il est passé du statut de batteur à celui de chanteur. C'est d'abord une proposition de Michel Jourdan, auteur-compositeur pour des grands noms de la chanson française, comme Charles AznavourHélène Ségara ou même Mike Brant, qui a écrit les morceaux "A Vot'Bon Cœur M'ssieurs Dames" et "Les Gens Qu'on Aime", trouvant que la voix de Jean-Marc serait parfaite. Jean-Marc s'est donc laissé séduire, puis a continué avec notamment l'aide de Laurent Honel, jusqu'à avoir assez de contenus pour faire un album. Cet album, qu'il présente donc ici, à l'Européen. 

J'étais loin d'imaginer cette facette romantique du batteur d'un groupe qui ne se prend pas au sérieux sur scène avec des chansons rock humoristiques. Mais ce concert et cet album est bien un hymne à l'amour. "Je vous aime", déclare Jean-Marc plusieurs fois pendant sa prestation. L'émotion est présente et s'intensifie au fil du concert, j'en deviens fleur bleue. 

Hommage à George Brassens avec "Monsieur Georges" écrite cette fois encore par Michel Jourdan, envoûtante et fidèle au grand artiste disparu. Et reprend « L’Orage » du grand Brassens.  

Nouveau défis pour Jean-Marc, chanter en jouant du piano. Il s’installe pour interpréter « Un Homme Heureux » de William Sheller. Cette reprise me procure des frissons, le violon et le violoncelle sont puissants, intense, remplis d’émotion. Et la voix de Jean-Marc, sublime la chanson. Puis, il enchaîne solo au piano, sur une chanson  de Michel Berger : "Seras-tu là". 

Yves Giraud rejoint la scène acclamé par le public, pour accompagner Jean-Marc au banjo sur les morceaux « De l’Amour à Revendre » qui pourrait rendre jaloux Paul Léger, et « Salut les amoureux » reprise de Joe Dassin. Les intonations de Jean-Marc sont tellement proches de Joe Dassin qu’on est transporté dans les années 70. Il faut dire que les décors sont choisis pour avec des fonds à base de rond orange vintage, vous voyez, ceux qu’on retrouve en papier peint chez mamie. 

Qui aurait cru que ce batteur déjanté soit aussi un chanteur au grand coeur !

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